Ah ! LES FEUMES

Pièce gaie en 1 acte en wallon carolo de Camillia Mercier et Lorand Jean-Pierre

 

 

 

AH ! LES FEMMES…

 

 

 

Pièce gaie en 1 acte en français de Lorand Jean-Pierre et Jacqueline Corbisier. Réactualisée en wallon carolo en 2019

 

Décors : un petit bistro                  7H…3F

 

 

 

Djan                               Patron de bistro                                    

 

Claude                    Un client et mari de Jeanne

 

Arthur                     Un client

 

Jeanne                    Une cliente

 

Jeanine                   Une cliente

 

Nicole                     Une amie de Jeanne

 

Jules                       L’amoureux de Nicole

 

Gusse                      Un client

 

Léon                       Un client

 

                                                               Sabam

 

Le patron lave les verres. Paul est assis à une table…

 

SCENE 1 …PAUL…JEAN…JEANNINE

 

 

 

Paul : S’il vous plait, remettez-moi une bière chef s’il vous plait !

 

Jean : (En le servant) Quelle temps aujourd’hui n’est-ce-pas monsieur !

 

Paul : On ne peut pas ne pas le rater, 8 jours que ce temps de chien dure… Bien obligé de s’y habituer, nous sommes en Belgique mon ami et c’est le temps de chez nous…pluie, averse et froid. Pourtant il serait grand temps de faire les semis, dans les couches ça va mais en pleine terre on ne sait rien faire pour l’instant.

 

Jean : Voici votre bière.  Ailleurs, ce ne n’est pas mieux il y a des catastrophes partout, des inondations, des incendies spectaculaires, des tsunamis, des tremblements de terre, des volcans, des cyclones, des guerres, nous sommes bien dans notre petite Belgique, en dehors des pédophiles qu’on libère, des hommes politiques mafieux et  un temps de merde… Heureusement, il nous reste de la bonne bière et elle, elle est de qualité !

 

Paul : C’est bien vrai ça ! A tout hasard, vous n’auriez pas vu une cliente avant moi…une blonde semblant attendre quelqu’un ?

 

Jean : Non… J’ai vu  un monsieur, il semblait assez nerveux d’ailleurs. Il regardait sa montre sans arrêt et en sortant il m’a dit…à tout à l’heure ! (Le téléphone du patron sonne à l’arrière) Ha ! ça sonne excusez-moi un moment. (On entend le patron parler au téléphone, entre à ce moment une dame)

 

Jeannine : Bonjour tout le monde.

 

Paul : Madame.

 

Jeannine : Est-ce vous qui m’avez téléphoné tout à l’heure ?

 

Paul : Oui, je pensais que vous aviez omis notre rendez-vous, je me suis même dit : en voilà  une qui me pose un lapin.

 

                                              

 

Jeannine : Mais pas du tout, mais j’ai dû garer mon véhicule chez une amie… J’ai tellement peur que mon mari ait entendu notre conversation téléphonique de tout à l’heure.

 

Paul : Pourquoi il était à côté de vous ?

 

Jeannine : Non…mais je pense qu’il écoutait derrière la porte de la cuisine quand je vous ai répété l’adresse du bar. Il est tellement jaloux et méfiant…il me rend malade par moment. La preuve, quelques instants plus tard,  il me demandait qui téléphonait, je lui ai dit que c’était mon amie Nicole.

 

Paul : Vous pensez qu’il a entendu que vous parliez de cet établissement ?

 

Jeannine : Il est sournois, je ne lui fait aucune confiance et même, par moment il me fait peur. C’est pour cela que je suis allée garer ma voiture chez mon amie Nicole et la prévenir que mon mari risquait de venir contrôler si j’étais bien chez elle. Elle prétextera qu’elle m’a envoyé faire une course, et comme elle marche avec une béquille et qu’elle attend un camion de déménagement… Nicole va aménager de l’autre côté de la Meuse, à Jambes. (Le barman revient)

 

Jean : Excusez-moi, voilà j’arrive…

 

Paul : Ah voilà le patron…que puis-je vous offrir madame ?

 

Jeannine : Un porto rouge si vous avez !

 

Paul : Un porto rouge et une bière patron !

 

Jean : Je vous apporte cela…

 

Jeannine : Je vous ai fait attendre, excusez-moi.

 

Paul : Pour tuer le temps en vous attendant, j’ai fait du lèche vitrine dans la rue, ensuite je me suis décidé à entrer ici.

 

Jean : Voici votre commande…

 

Paul : Merci. A votre santé Jeanne !

 

Jeannine : A votre santé !  Mais, mon nom n’est pas Jeanne mais Jeannine. Jeannine…. C’est plus romantique vous ne trouvez pas ?

 

Paul : Vous savez, Jeanne ou Jeannine c’est la même chose,  j’aurai sans doute mal compris votre prénom au téléphone.

 

Jean : Je suis dans la cuisine, si vous avez besoin de moi. Je n’ai pas encore eu le temps de manger un petit bout.

 

Paul : Alors remplissez les verres avant, comme ça vous serez tranquille j’espère.

 

Jeannine : J’ai peur que mon mari ne  me surprenne ici, ce serait catastrophique !

 

Paul : Ne craignez rien, s’il avait des doutes il vous aurait demandé des explications supplémentaires après votre coup de fil. Ne pensez plus à cela buvons plutôt  à notre belle rencontre…

 

Jean : Voilà madame et la chope pour monsieur, j’arrive…

 

Jeannine : Merci. Lorsque j’ai vu votre annonce sur internet, j’ai compris que vous étiez un homme bien, distingué et très poli. C’est pour cela que je me suis empressée de vous rappeler. Avec Claude, mon mari insupportable et acariâtre, il m’est devenu impossible de vivre, il est d’une jalousie maladive ; c’est invivable.

 

Paul : Ne soyez pas inquiète, s’il entrait je lui dirai que vous avez eu une syncope dans la rue,  que des passants vous ont amenée ici afin que votre malaise passe.

 

Jeannine : C’est une excellente idée, vous penser vraiment à tout, vous !

 

Paul : Votre amie Nicole, sait que vous veniez pour faire une rencontre ?

 

Jeanne : Oui, je lui dis tout,  j’ai une totale confiance en elle. C’est ma meilleur amie.

 

                                              

 

 Paul : Vous me plaisez beaucoup,  j’aimerais en savoir plus sur vous… (Jeannine va voir de temps en temps à la fenêtre du bistrot) En tout cas, vous m’êtes très sympathique…

 

Jeannine : Merci de votre franchise mais je ne suis pas tranquille, il me semble avoir vu une voiture tourner, elle ressemble fort à celle de mon mari. Mais c’est trop loin pour lire le numéro de sa plaque.

 

Paul : Il y a beaucoup de voitures semblables vous savez, comme il y a beaucoup de chien qui s’appelle Médor. Ce n’est surement pas lui !

 

Jeannine : J’espère que vous dites vrai...

 

Paul : Le patron du café, m’a dit qu’un monsieur était venu bien avant moi,  il attendait aussi une dame qui elle,  n’est jamais venue. Un rendez-vous raté on lui avait posé un lapin. A moins que ce ne soit votre mari qui usait d’un subterfuge pour vous surveiller… Et si c’était lui, il ne viendrait pas deux fois au même endroit.

 

Jeannine : On voit que vous ne le connaissez pas, j’aimerais aller ailleurs, dans un autre établissement.

 

Paul : Comme vous voulez, je vais demander la note…

 

Jeannine : Je sors la première et vous me suivez dans quelques minutes afin de ne pas éveiller les soupçons. Vous me verrez entrer  au café « Des bons amis », c’est plus loin dans la rue, c’est l’établissement qui fait le coin en face de l’église.

 

Paul : Un peu froussarde et parano sur ce coups-là, mais d’accord, je vous suis. (Au patron) Monsieur…je vous doit combien SVP ?

 

Jean : Voilà je viens… (Jeannine sort, entre à ce moment un monsieur. Il prend Jeannine par le bras et l’emmène à une table)

 

Jeannine : Au revoir monsieur…(Surprise) Mais lâchez-moi !... qui êtes-vous ?

 

 

 

SCENE 2… ARTHUR…JEANNINE…JEAN…PAUL

 

                                              

 

Arthur : Vous alliez partir ? Excusez-moi mais je suis déjà venu tout à l’heure,  vous êtes en retard… (Jeannine ne sais plus que dire) Asseyons-nous … (Il emmène Jeannine à une table et s’adressant au patron) N’est ce pas patron que je suis déjà venu ce matin !

 

Jean : Oui je me souviens très bien de vous, vous attendiez une dame m’avez-vous dit.

 

Arthur : Comme vous n’arriviez pas je suis allé à la poste et à la poste un jour de marché il faut avoir le temps…

 

Jeannine : Vous… Mais qui êtes-vous ? Je ne vous connais pas moi monsieur !

 

Arthur : Mais moi je vous connais, vous m’avez donné votre description au téléphone. Pull rouge…sac à main noir…cheveux blonds…hauts talons…Jeannine…c’est bien vous ?

 

Paul : (Etonné…il est au comptoir pour payer sa note) Vous devez vous tromper monsieur, cette dame est avec moi, elle m’a téléphoné ce matin !

 

Arthur : Mais à moi aussi elle m’a téléphoné, et m’a bien expliqué comment elle serait vêtue afin que je la reconnaisse !

 

Jean : (Qui lave les verres) Ça ne me regarde pas, mais par vos prénoms,  vous devriez vous y retrouvez. Non ?

 

Jeannine : Moi c’est Jeannine.

 

Paul : Moi j’avais compris Jeanne. Après tout Jeannine ou Jeanne c’est quif quif bourico !

 

Arthur : Permettez mon brave monsieur, je vous fais remarquer qu’il y a là une énorme différence. Le patron est témoin que j’étais ici très tôt ce matin. Demandez-lui comment j’ai fait les cent pas devant la vitrine…parce que mon rendez-vous n’arrivait pas !

 

Jean : Ça je m’en souviens très bien, je me demandais même ce qu’attendait ce monsieur à l’air énervé et qui il était !

 

                                              

 

Arthur : Moi elle m’a dit qu’elle s’appelait Jeannine, (En montrant Jeannine) donc c’est bien elle ?

 

Paul : Ecoutez bonhomme, laissez-nous tranquille ! J’étais avec madame bien avant que vous n’arriviez. Et comme le dit l’adage : Qui va à la chasse, perd sa place, point final ! (Entre à ce moment là une autre dame, habillée aussi d’un pull rouge, sac noir et cheveux blonds. Tout le monde reste muet…)

 

 

 

SCENE 3…ARTHUR…JEAN…PAUL…JEANNINE…JEANNE

 

 

 

Jeanne : Bonjour messieurs-dames. (Elle s’assied à la table à côté des convives)

 

Arthur : Vous êtes seule madame ? Puis-je vous offrir une consommation ?

 

Jeanne : Merci beaucoup, mais j’attends quelqu’un !

 

Arthur : Excusez-moi, moi aussi j’attends quelqu’un, mais je pense qu’elle a oublié son rendez-vous !

 

Jeanne :  Elle a peut-être eu en empêchement de dernière minute, cela arrive parfois. Vous ne seriez pas Paul ?

 

Arthur : Non madame, moi c’est Arthur.

 

Paul : C’est moi qu’on appelle Paul ici. Et vous votre prénom ?

 

Jeanne : Moi…C’est Jeanne !

 

Paul : Ce n’est pas possible…mais alors nous nous sommes trompés de princesse, il me semblait bien avoir compris Jeanne au téléphone.

 

Arthur : Les oreilles, c’est comme les pieds…ça se lave, mais pas dans la même eau l’ami !

 

Paul : Mais vous me prenez pour un sale, un qui ne se lave pas ?

 

Arthur : Allez… un peu d’humour que diable, au moins on fait de nouvelles rencontres, nous ne sommes pas ici pour nous battre.

 

Jean : Pas questions de bagarre ici, ou alors tout le monde dehors !

 

Paul : C’est une bonne leçon les pulls rouges… cela nous apprendras à être les premier au lieu de rendez-vous. Comme quoi, il ne faut pas se fier à l’habillement uniquement, j’aurais dû demander qu’elle porte une bible à la main. (Nicole entre avec sa béquille)

 

 

 

SCENE 4… JEANNINE…JEANNE…ARTHUR…PAUL…     CLAUDE …NICOLE…JEAN

 

 

 

Nicole : Mon Dieu Jeannine tu es là ! Claude est dans les parages, je l’ai vu passer et repasser plusieurs fois devant chez moi, il doit chercher à se garer, mais avec les camions des maraichers, il doit avoir difficile à trouver une place. Je suis sortie par l’arrière de la maison pour qu’il ne m’aperçoive pas.

 

Jeannine : (Peureuse) S’il vient ici que vais-je faire ?

 

Paul : En tout cas moi, je ne suis pour rien dans vos salades, c’est Jeanne qui m’intéresse.

 

Jeannine : Tu vois les hommes….tous des lâches. Pour parler ils sont forts mais,  se terrent dès que l’orage gronde ou que vous en avez besoin.

 

Arthur : Vous n’allez pas me mêler à vos histoires, il y a à peine deux minutes on ne se connaissait même pas. C’est tout de même un peu fort ça… (Entre à ce moment le mari de Jeannine…il la prend par le bras et la gifle.

 

Claude : Et tu me traiteras encore de jaloux, je sentais que j’avais raison, je me suis bien douté que tu partais pour un rendez-vous galant. Allez ouste à la maison, tu vas me payer ça ! (En la poussant vers la porte, Nicole lève sa béquille)

 

Nicole : Mais tu es vraiment un imbécile, Jeannine est venue avec moi faire les courses. Ce ne sont pas des chevaliers servants quoi que tu en penses, mais des amis à moi qui attendent pour me donner un coup de main lorsque le camion de déménagement arrivera. On doit juste patienter que le marché se termine pour pouvoir commencer.

 

Claude : Et pourquoi se donnez rendez-vous dans un bistrot ?

 

Nicole : Parce qu’il ne fait pas froid ici et qu’on est assis ! De plus, il pleut et je n’ai plus de chauffage chez-moi. Tout est démonté et emballé je te signale quand on déménage. Alors j’ai emmené tout le monde ici en attendant l’arrivée des déménageurs.

 

Claude : Je ne comprends pas, c’est encore sûrement une combine, Soit ! Mais Jeannine que vient-elle faire là-dedans ?

 

Nicole : Jeannine est passée chez-moi me dire au revoir en faisant son marché. Elle m’a aidée à emballer mes dernières affaires, puis quand mes aidants sont arrivés, je leur ai proposé d’attendre au bistrot, en attendant le coup de téléphone du déménageur.

 

Claude : Et pourquoi ne m’as-tu pas demandé de te donner un coup de main ?

 

Nicole : Parce que Jeannine m’a dit que tu avais assez bien de travail à ton boulot et que tu en avais plus qu’assez d’aider tout le monde…

 

Claude : Oui c’est vrai…excuse-moi Nicole, sur le moment j’ai cru que ma femme voulait me tromper.

 

Arthur : (Qui a compris l’astuce) Allez les amis pas de dispute, nous allons boire un verre tous ensemble, Nicole a cru bien faire en nous emmenant ici !

 

Claude : Bien quoi… Tout le monde peut faire une erreur non ? ! Encore toutes mes excuses vous tous, et toi aussi ma chérie, mais… tu sais je suis jaloux comme un coq, comme un tigre… et quand je vois des hommes papillonner autour de toi ça me rend dingue. J’espère que tu me pardonnes ?

 

Jeannine : J’ai de plus en plus difficile à te pardonner, tu m’étouffes, tu me pompes l’air, tu me fais vivre un véritable calvaire chaque fois que je sors de la maison. Si tu veux te faire pardonner… il faudra m’acheter un très, très beau cadeau.

 

Paul : Ah ! Les femmes tout de même….elles sont bien plus malignes que les hommes. (Entre hommes)

 

 

 

SCENE 5… JEANNINE…JEANNE…ARTHUR…PAUL…CLAUDE… NICOLE… JEAN…JULES…LUCIEN

 

 

 

Jules : Bonjour la compagnie. Ah ma chérie… tu es là (en parlant de Nicole) C’est bien difficile de te trouver,  ta voisine qui m’a dit que tu avais pris cette direction. Le camion est arrivé il attend le départ des maraichers pour  se garer convenablement. Je pensais que tu étais chez-toi étant donné que tu attends les déménageurs…

 

Nicole : Comme il ne fait pas trop chaud, j’ai donné rendez-vous ici à tout le monde

 

Claude : Mais tu ne m’as jamais dit que tu avais un petit copain. Alors celui qui est à côté de ma femme… c’est qui ?

 

Nicole : Tu ne vas pas recommencer, je t’ai dit que c’était des amis à moi, ils viennent me donner un coup de main.

 

Claude : Je comprends maintenant…Jeannine elle, elle te connaît depuis longtemps, mais moi, je ne connais pas tous tes amis, même pas ton amoureux. Enchanté monsieur !

 

Jeannine : (Hors de danger) Patron remettez une tournée, j’attrape des chaleurs tout à coup. Claude puisque tu es là, tu paieras les consommations pour  faire pardonner  ta stupide jalousie. Ensuite tous au boulot pour Nicole !

 

Claude : D’accord, je paie pour qu’on me pardonne.

 

Jean : Je passe prendre la commande… (Entre un autre client, monsieur Lucien, il va s’asseoir et lit son journal sans s’occuper du reste de la troupe)

 

Lucien : Bonjour tout le monde. Jean, un p’tit rouge comme d’hab !

 

Claude : Mettez un verre à ce monsieur  aussi puisque c’était ma tournée et faite  mon compte  SVP.

 

Jean : Ça marche…

 

Lucien : (Lisant son journal) Je ne sais pas ce que ces élections vont  donner, mais on n’est encore bien mal barré, c’est bien dommage qu’on soit obligé d’aller voter, ou bien je les enverrais chier ! Tous les mêmes pour pomper notre argent. Depuis que je vote je ne connais aucun gouvernement qui soit sorti en disant « nous sommes en boni. » Ils laissent tous des dettes insurmontables, je ne sais pas où on va moi. Par contre notre argent, je sais où il va… dans leur poches !

 

Paul : Vous ferez mon compte aussi patron ! J’ai une course à faire.

 

Arthur : Moi aussi je dois aller à la poste.

 

Jeannine : Hé là, vous deux…pas question de laisser Nicole toute seule maintenant que le camion est arrivé.

 

Jean : Voilà les verres. Et voilà votre compte Paul !

 

Paul : Santé : ...(les autres) santé…santé… !

 

Nicole : Allez, cette fois il faut y aller. Au revoir.

 

Claude : Tiens-moi par le bras Jeannine, on ne sait jamais ! (Ils sortent tous…sauf Arthur)

 

Paul : (Va payer) Voilà et merci. (Il sort)

 

Arthur : Je dois encore vous payer aussi. (Il va au comptoir) Les femmes tout de même ça n’a pas que de bons plans… et dire qu’on ne sait pas s’en passer... Je pensais faire une rencontre amicale, bien tranquillement, et me voilà encore tout seul. Patron donnez-moi un whisky pour faire passer ça !

 

Jean : Il ne faut pas vous en faire pour ça, une de perdue et dix de retrouvée.

 

Arthur : Ce n’est plus à mon âge que je vais m’en faire croyez-moi. Voici votre argent ; (Il fait cul blanc) Merci et à la prochaine.

 

Lucien : Au revoir monsieur. (S’adresse au patron…) Il y a eu du mouvement me semble-t-il ce matin ? Servez-moi un kir.

 

Jean : On peu dire ça en effet, le jour du marché c’est toujours un peu plus mouvementé, et ici ce sont quelques rendez-vous amoureux qui ont foirés, ils sont tous reparti la bite sous le bras.

 

Lucien : Ah ! les femmes mon vieux, c’est une drôle d’espèce j’en ai eu ma part aussi. (Entre un autre client au nom de Léon)

 

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